Tribunes et articles

Le 23 janvier 2025, François Bayrou lâche un mot chargé de poison : « submersion ». Derrière ce terme apparemment technique, se cache une arme rhétorique vieille comme l’extrême-droite, qui transforme des êtres humains en flots menaçants.

En déplacement au Vietnam, Emmanuel Macron est giflé par son épouse. Une scène brève, reprise par les réseaux. D’un geste, un trouble. Il est donc légitime de se demander ce que cette séquence engage.

Quand une image officielle masque la répression des voix dissidentes en Algérie. 

Pour comprendre comment un adolescent en est venu à poignarder une surveillante dans un collège en Haute-Marne le 10 juin 2025, il faut envisager l’histoire récente, la manière dont la violence a peu à peu été réintroduite, non seulement dans les comportements, mais aussi dans la parole politique qui structure notre société.

Dans l’univers professionnel, les émotions étaient autrefois reléguées au vestiaire, jugées incompatibles avec la productivité. Aujourd’hui, elles sont devenues une ressource stratégique, manipulée pour optimiser la performance individuelle et collective.

J’ai été frappé, dans mes dernières interactions au travail, par la présence répétée d’une phrase : « On fait un point ? ». Pour quelques minutes, parfois plusieurs fois par jour, sans qu’on sache vraiment sur quoi. Des points à deux, à cinq, à 10h pour se préparer à celui de 11h. Des points qui ne laissent pas de trace, ne tranchent rien, mais épuisent lentement. J’ai voulu analyser ce phénomène.